Dératisation et Biodiversité : Comment protéger la nature tout en éliminant les nuisibles ?
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Quand
on parle de dératisation, on pense immédiatement à l'hygiène de la maison. Mais
on oublie souvent ce qui se passe une fois le nuisible éliminé. La lutte contre
les rongeurs a un impact direct sur la faune sauvage locale. Une dératisation
mal maîtrisée peut faire des ravages collatéraux silencieux.
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Chez
Nettox, nous croyons qu'il est possible de protéger votre habitat sans
détruire l'écosystème qui l'entoure. Voici pourquoi la méthode compte autant
que le résultat.
1. Le fléau de l'empoisonnement secondaire (L'effet domino)
Dans la nature, le rongeur est à la base de la chaîne alimentaire. Il est le repas principal de nombreux prédateurs magnifiques et utiles : chouettes effraies, faucons, hérissons, renards ou belettes.
Le problème des raticides classiques (anticoagulants) utilisés sans discernement est qu'ils ne tuent pas instantanément. Le rat empoisonné devient lent, affaibli... et donc une proie facile.
- Le drame : Quand une chouette mange un rat qui a ingéré du poison, elle ingère aussi le poison. C'est ce qu'on appelle l'empoisonnement secondaire.
- Le résultat : Souvent fatal pour le prédateur. En voulant éliminer quelques rats, un particulier peut involontairement tuer le couple de chouettes qui régulait naturellement la population de rongeurs du quartier. Un cercle vicieux.

3. L'approche Nettox : La "Lutte Intégrée" (IPM)
- Pour limiter notre empreinte écologique, nous appliquons une méthode stricte appelée Gestion Intégrée des Nuisibles.
- La Priorité Mécanique : Avant de sortir la chimie, nous privilégions le piégeage mécanique et surtout le bouchage des accès (grillages, mailes de fer...). Un rat qui ne peut pas entrer est un rat qu'on n'a pas besoin de tuer.
- L'Appâtage Sécurisé : Nous utilisons exclusivement des postes d'appâtage rigides et verrouillés. L'ouverture est calibrée pour ne laisser entrer que le rongeur ciblé. Un chien, un chat ou un hérisson ne peut physiquement pas accéder au produit.
- Le choix des Molécules : Nous sélectionnons des produits professionnels dont la rémanence (durée de vie toxique) est maîtrisée, pour éviter qu'ils ne s'accumulent indéfiniment dans la chaîne alimentaire.

2. Les dangers de la dératisation "amateur"
- C'est souvent en voulant bien faire soi-même que l'on cause le plus de dégâts à la biodiversité.
- Le surdosage : Pensant "mieux faire", beaucoup de gens mettent trop de produit. Le surplus finit dans les sols ou les eaux de ruissellement, polluant les nappes phréatiques.
- L'absence de sécurisation : Des grains jetés à même le sol au fond du jardin peuvent être mangés par des oiseaux granivores (moineaux, tourterelles) ou des hérissons, espèces souvent protégées.

Pourquoi protéger les prédateurs est votre intérêt
- Préserver la biodiversité n'est pas qu'une question "écolo", c'est une stratégie d'efficacité. Un couple de chouettes effraies consomme environ 2000 à 3000 rongeurs par an ! Si vous tuez les prédateurs naturels par maladresse chimique, vous laissez le champ libre à une explosion démographique des rats l'année suivante.
Protéger la chouette ou le renard du coin, c'est s'assurer les meilleurs alliés gratuits pour la dératisation de votre terrain.
-> Conclusion : Soyez impitoyables avec les nuisibles, doux avec la nature.
- La dératisation est un métier de précision chirurgicale, pas un bombardement à l'aveugle. En faisant appel à un professionnel certifié, vous garantissez la sécurité sanitaire de votre foyer tout en préservant la vie sauvage qui vous entoure.